Les filles avancent.
Moi je mitraille et prends de plus en plus de retard.
L'alternance d'ombre et de lumière entre les hauts sapins me fait rêver.
Une descente qui va plus vite à skis qu'à raquettes, je dois courir pour rattraper mon retard. Courir avec des raquettes et empêtrée avec mes sacs et mon appareil, vous imaginez le tableau?
Et là encore, cette zone d'ombre avec ses sapins croulant sous la neige me retarde, je ne peux rater ce spectacle.
En m'attendant bien patiemment (elles sont adorables), les filles jouent au petit train
La boucle est presque terminée, mais plein de choses à photographier encore :
Un duo de sapins bien beau,
une ferme comtoise toute givrée,
une dernière descente dans la neige teintée d'orange par le soleil déclinant,
une dernière chute aussi,
le vent faisant voler la neige dans les arbres,
le soleil qui descend déjà (il est 16 heures)
Et puis ces hommes montés sur leur toit pour l'alléger du poids de la neige, à la force des bras.
Une bien belle balade...
A venir si le monde existe encore, les cartes postales dont je vous parle depuis si longtemps.