Ma progression est rendue difficile car le chemin n'est plus très bien dégagé. Pour reprendre mon souffle, je m'attarde sur ces fleurs de gentianes séchées sur tige : 

Allez, un petit effort, continuons tout de même car d'autres beaux sapins m'attendent ainsi que le panorama sur Malpas au loin :

Celui-ci semble un peu chétif, mais il me plaît bien :

Et là, une tête d'hippocampe, ou de dragon?

Sur ce paysage désormais devenu classique, je vous laisse et reviens demain avec la toute dernière partie de ma balade, terminée en apothéose avec "la rencontre".

La neige est tombée en abondance

Et le bleu du ciel semble vouloir voler la vedette aux nuages présents depuis plusieurs jours.

Il est donc temps de s'aérer l'esprit. Je n'étais jusque là sortie que pour peller, et le déclencheur me titillait le bout des doigts. 

Ce sera aujourd'hui sur les Hauts de Montperreux, où j'espère en secret refaire ma rencontre avec le renard. Au pire, je rentrerai uniquement avec des photos de forêt enneigée, ce qui n'est pas si mal.

Un bon mètre de neige cumulée, il y a de quoi s'enfoncer.

Alors pour plus de facilités d'accès, je vais rester sur le chemin qui par chance a été dégagé.

Les nuages reviennent en force. Vont-ils devoir m'obliger à faire demi-tour?

Je continue néanmoins à progresser.

Les ruches semblent endormies :

Plus je monte, plus les arbres se dégagent (et le ciel aussi, par chance), m'offrant un paysage assez sympathique à observer.

Encore une photo, mais n'abusons pas des bonnes choses, puis je vous proposerai très vite la suite de cette promenade enneigée.

A demain !

Eh oui, l'hiver était venu très tôt cette année, puis semblait s'en être allé.

Que nenni.

Le revoici à grand renfort de vent et de... neige.

Dès le matin, elle tombe à gros flocons et vient se poser sur les 20cm déjà présents de la veille.

Le vent souffle fort, toute la journée.

Aller peller n'est pas drôle, mais dans ces conditions, on est proche de l'enfer.

Tandis que la tempête fait rage et que la neige forme des congères, je suis bien au chaud, près d'un petit feu de bois.

(oui, le parasol a finalement été enlevé, il n'en reste plus que le pied).

Je suis bien, mais je pense qu'il va me falloir affronter le froid, le vent qui cingle pour aller déblayer l'entrée du garage.

 Avec ce ciel d'encre, le soir tombe vite.

Le vent semble s'être légèrement calmé, je me décide à y aller.

Wouarf, je m'envole presque....

Le vent qui tourbillonne  a rabattu pas loin de 50 cm de neige par endroits (difficile de s'en rendre compte, j'aurais dû mettre un indicateur d'échelle, comme avec la pelle l'autre fois).

J'ai du boulot...

Une heure après, quand mon mari est rentré, on a pu tout recommencer. Avec la déneigeuse cette fois (plus facile que la pelle: il suffit d'appuyer sur deux manettes et de marcher derrière elle), et j'ai appris à m'en servir. Tant mieux car je ne sens plus mes bras, et je ne veux pas devenir Musclor non plus!

Il est rare que j'aille voir Port-Titi quand il a neigé, car souvent le petit chemin très pentu qui y mène n'est pas dégagé. Et une fois engagé sans 4x4 ou sans chaînes, gare au risque de glissade jusqu'aux cabanons ! Il serait impossible d'en remonter sans aide extérieure.

Ce jour-là, je me suis donc garée au bord de la route, en évitant tous risques inutiles ;-).

ça a permis de prendre quelques clichés... différents.

Port-Titi vu de la route :

Le célèbre cabanon bleu et rouge

Je descends (à pieds) dans le village, qui semble abandonné.

Le lac n'est vraiment pas pris dans les glaces. Il est ce jour-ci constellé de vaguelettes.

Lorsque j'arrive sur la plage de Port-Titi, un jolie combinaison neige-glace-eau m'attend.

Et voici ma photo préférée du jour :

Le froid cristallin, juste un peu de neige, un soleil timide mais présent, un besoin de mettre le nez dehors...

Tous ces éléments m'ont décidée samedi matin à ressortir l'appareil photo et à aller retrouver "mon" lac. Je n'étais plus allée le voir de si près depuis l'automne.

Comme à chaque fois, une sensation d'excitation mêlée d'apaisement à son approche ; je ne saurais expliquer ce sentiment...

Une rencontre magique avec un renard (article précédent), et cette première vision du lac au travers des arbres m'ont confirmé que c'était LE MATIN IDEAL pour une promenade.

Un banc nouveau à cet endroit. 

Une pensée pour Luce. 

 Un banc qui permet de contempler les eaux du lac, lesquelles commencent à geler, à ma plus grande surprise.

Oh, ce ne sont que les bords du lac, là où le courant est faible et l'eau peu profonde, mais quand même, j'aurais perdu si j'avais dû parier sur la présence de glace.

Quand glace et neige enserrent les végétaux, ça donne de bien belles compositions, à l'instar de ce que je vous avais montré l'an dernier ici.

Sur mon chemin, un contre-jour dans les branchages givrés :

Les limites entre eau et glace créent des graphismes ondulés, qui captent la lumière différemment.

Le soleil se fait encore plus timide et la brume commence à tout envahir.

Voici qu'apparait le village de Port-Titi.

 Il semble recroquevillé et tout endormi pour l'hiver.

Oh, une ribambelle de canards s'enfuit à mon approche.

Celui-là va voler longtemps autour et au dessus de moi :

Je rentre, un peu frigorifiée, mais contente de cette promenade tonique.

Au retour, mon chemin croise celui de quelques irréductibles du jogging. Quel courage !

Bye, à très bientôt monsieur le lac

Peut-être serez-vous complètement pris dans les glaces lors de ma prochaine visite ?